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Environnement Construction d’un émissaire marin pour dépolluer la côte est
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Environnement Construction d’un émissaire marin pour dépolluer la côte est
Lydec a procédé, mardi dernier, à la présentation du projet, d’un montant de 1,7 milliard de DH, destiné à protéger les plages.
L’émissaire marin sera d’une longueur de 24 km, depuis le port de Casablanca jusqu’à Mohammedia.
Une canalisation de 24 km pour dépolluer la côte est de Casablanca
Lancé en 2011, il figure parmi les plus grands projets en cours de réalisation à Casablanca. Il s’agit d’un ouvrage de dépollution de la côte est de la métropole. En gros, c’est une immense canalisation de 2,5 mètres de diamètres et d’une longueur de 24 km. Traversant la côte à partir du port et serpentant à plus de 10 mètres de profondeur jusqu’à Mohammedia, ce projet vient compléter le dispositif déjà opérationnel de protection des plages de la Corniche. Doté d’une portée environnementale salutaire et moyennant un budget de 1,7 milliard de DH, le projet représente le plus grand investissement consenti par Lydec.
«Les ouvrages projetés visent à intercepter les rejets directs existants d’eaux usées situés entre le port de Casablanca et Mohammedia, de les prétraiter et de les écouler à travers un émissaire marin. Ce système fonctionne déjà avec succès pour la partie ouest de la ville, dont les eaux usées sont interceptées et prétraitées à la station d’El Hank, ce qui a permis d’obtenir le pavillon bleu pour la plage de Aïn Diab», indique-t-on à Lydec.
Le projet en cours de réalisation devra être opérationnel en 2014. Il permettra de rassembler en un seul point les neuf rejets d’eaux usées répertoriés, et qui se déversent à l’état brut directement sur les plages. Le projet se compose par ailleurs de deux intercepteurs côtiers de diamètres variant entre 0,9 et 2,5 m. De même, il englobe plusieurs stations de pompage de différentes capacités, pouvant aller jusqu’à
3 m3/s. Les eaux usées en provenance de Casablanca et de Mohammedia seront alors dirigées vers une station de prétraitement. Munie d’un système de dessablage-dégraissage et d’une capacité maximale de 11 m3/s, celle-ci sera mise en place à Sidi Bernoussi, à proximité de la zone industrielle. Les eaux prétraitées emprunteront par la suite un émissaire marin de plus de 2 km de longueur, à 20 m de profondeur par rapport au niveau de la mer. Le projet est par ailleurs subdivisé en 3 tranches géographiques, comportant au total 10 lots de travaux.
«Le projet anti-pollution du littoral a pour objectif de préserver l’environnement, l’écosystème côtier et l’hygiène publique. Il vise en particulier à protéger la population et le littoral du secteur est de Casablanca de la pollution liquide due aux rejets d’eaux usées brutes, notamment ceux en provenance des industries. Il permettra également d’améliorer le cadre de vie des habitants, de revaloriser et d’embellir la façade maritime, ainsi que de disposer de plages propres, de contribuer à leur labellisation et à restaurer ainsi le potentiel touristique de la zone», conclut-on.
Technologie de pointe
La réalisation du projet de dépollution se fait moyennant des procédés à la pointe de la technologie. Il s’agit d’un tunnelier, excavatrice télécommandée qui creuse les galeries sur des tronçons de 600 m en moyenne. Ce procédé élimine toutes sortes de risques, puisque lors du creusement, aucune personne ne se trouve sur le chantier en profondeur.
«L’utilisation de micro-tunneliers pour le creusement de la galerie de la tranche “port” est une première au Maroc. Ces appareils automatisés sont placés à la profondeur souhaitée, à l’intérieur des puits d’attaque. Ils creusent les galeries prévues sans devoir faire des tranchées ouvertes ou mobiliser une équipe au sous-sol pour superviser les travaux de creusement. Tout en respectant l’environnement, cette méthode assure davantage de sécurité, offre un gain de temps indéniable et occasionne moins de gêne aux riverains et usagers de la voie publique», souligne-t-on à Lydec.
Abdelhakim Hamdane
Publié le : 18 Avril 2012
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