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En raison des incertitudes géopolitiques Les prix du pétrole resteront élevés et fortement volatils en 2012
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En raison des incertitudes géopolitiques Les prix du pétrole resteront élevés et fortement volatils en 2012
Les événements qui ont marqué 2011, à savoir printemps arabe, dettes des pays occidentaux, montée en puissance des gaz de schiste, prix record du pétrole…, vont modifier en profondeur la scène énergétique. C’est ce que prévoit Olivier Appert, président de l’Institut Français du Pétrole (IFP) dans un entretien accordé au Portail de l’Institut dans lequel il livre son analyse sur l’impact de ces événements sur les marchés énergétiques.
« Nous avons été par ailleurs confrontés à un troisième choc pétrolier rampant : le prix moyen du pétrole a dépassé largement le maximum atteint en 1980 lors du deuxième choc. La facture énergétique s’alourdit, mais le poids du pétrole dans l’économie est plus faible, d’où un moindre impact sur l’économie », indique-t-il.
La diversification géographique de nos approvisionnements en hydrocarbures et le développement de nouvelles formes d’énergie restent plus que jamais un impératif. La Chine l’a bien compris en investissant massivement dans les renouvelables (49G$ en 2010), note-t-il.
En janvier 2011, ajoute-t-il, « l’IFP avait pronostiqué un prix d’équilibre autour de 90$/b pour 2011. La hausse a été plus marquée. Pour lui, deux raisons expliquent cela : une croissance mondiale qui résiste aux crises des pays occidentaux et un contexte géopolitique qui a ajouté une prime de risque que l’on peut évaluer à 20 $/b ».
Au-delà de ces événements conjoncturels, poursuit la même source, il convient de rappeler une tendance de fond qui impacte à la hausse le prix des hydrocarbures et plus généralement les matières premières. C’est bien entendu lié à l’augmentation de la population mondiale et à la croissance économique mondiale. Le pétrole subit, de plus, une hausse des coûts de production, une prime de tensions offre/demande et depuis 2011 une prime de risque.
L’interviewé indique, par ailleurs, que la hausse du pétrole en dollar depuis 2010 expliquait, pour une large part, la hausse du prix des produits pétroliers en euro.
En progressant dans le même temps, la monnaie européenne a permis, jusqu’en juillet 2011, de modérer cette hausse. « Ce n’est plus le cas depuis la crise d’août 2011 : l’euro s’est affaibli passant de 1,45 $ à moins de 1,3 $ début janvier. Dans le même temps, le pétrole, coté en dollar, s’est maintenu à des niveaux élevés. La hausse du prix en dollar se répercute ainsi davantage sur les prix en euros. La monnaie européenne ne joue plus son rôle d’amortisseur », a-t-il expliqué.
Côté pronostics, l’IFP s’attend à ce qu’en 2012, les prix du pétrole vont rester probablement élevés et fortement volatils.
Malgré une situation économique fragile, les incertitudes géopolitiques (tensions politiques en Libye, en Irak, en Syrie et au Yémen, conflits sociaux au Nigéria, embargo décidé par l’UE contre les importations de pétrole iranien…) maintiendront une pression à la hausse.
En somme, l’IFP parie sur un prix autour de 110 dollars le baril.
Concernant le raffinage, l’IFP prévoit quatre tendances. Dans les 20 prochaines années, l’Europe et l’Amérique du Nord vont connaître une réduction des capacités de raffinage. C’est la conséquence d’une réduction de la consommation de produits pétroliers, compte tenu des nouvelles réglementations en matière de consommation des véhicules neufs et d’incorporation de biocarburants. La question du maintien en activité des raffineries les moins performantes se pose donc.
S’agissant de la seconde tendance, la situation européenne reste marquée par des excédents d’essence en partie exportés sur le marché américain et par une dépendance extérieure au gazole.
Ensuite, deux contraintes vont également peser en Europe : l’évolution des normes soufre des fiouls de soute et la contrainte CO2 sur les raffineries.
Pour ce qui est de la quatrième tendance, les investissements continuent d’augmenter mais se concentrent en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. L’activité se déplace, avec la hausse de la consommation, dans les grands pays émergents ou producteurs de brut.
A. CHANNAJE
7/2/2012
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