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Gouvernement: C’est parti pour l’investiture
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Gouvernement: C’est parti pour l’investiture
Enquête L’Economiste-Sunergia
Benkirane plébiscité
Benkirane plébiscité
-Extraordinaire capital de confiance
-Les femmes bon public tout de même
-Des surprises sur les têtes d’affiche
Au moment de démarrer son discours, Abdelillah Benkirane a eu droit aux pancartes brandies par des femmes députées qui protestaient contre la faible représentativité féminine au gouvernement. Des écriteaux qui interpellaient le chef de gouvernement sur l’article 19 et sur la parité, contenus dans la nouvelle Constitution. Dehors, face au Parlement, différents groupes de diplômés chômeurs, venus de partout, réclamaient leur droit à un emploi public.
Les femmes députées ont brandi des pancartes face à Abdelillah Benkirane, juste au moment du démarrage de la présentation du programme gouvernemental. Elles protestaient contre la faible représentativité féminine au gouvernement. Bassima Hakkaoui (au premier plan), la seule femme de l’Exécutif, a rejoint le mouvement «contre son propre gouvernement»
-Discours de Benkirane sur fond de protestation des femmes députées
-Réforme de la fiscalité mais sans orientation
-La bonne gouvernance au coeur de son programme
AU moment de démarrer son discours, Abdelillah Benkirane a eu droit aux pancartes brandies par des femmes députées qui protestaient contre la faible représentativité féminine au gouvernement. Des écriteaux qui interpellaient le chef de gouvernement sur l’article 19 et sur la parité, contenus dans la nouvelle Constitution. Dehors, face au Parlement, différents groupes de diplômés chômeurs, venus de partout, réclamaient leur droit à un emploi public.
Cela n’a pas empêché le chef du gouvernement de faire la présentation de son programme qui a duré plus d’une heure. Du coup, le processus d’investiture est lancé. Après cet exposé, les débats devront démarrer lundi prochain. Tous les groupes parlementaires des deux Chambres interviendront pour donner leur avis et soulever les questions qui les interpellent. Sur ce registre, l’opposition fourbit ses armes. Certains partis ont programmé des réunions de leurs instances pour préparer la riposte. En tout cas, le chef de gouvernement devra répondre aux interrogations des parlementaires avant que la Chambre des représentants ne procède au vote du programme. Le gouvernement sera investi après avoir obtenu la confiance des députés exprimée par le vote de la majorité absolue de ses membres. Cette opération devra intervenir avant vendredi prochain.
Comme nous l’annoncions dans les précédentes éditions, le programme table sur le maintien des équilibres macro-économiques : taux de croissance de 5,5% durant la période de 2012-2016 et 6% pour le PIB non agricole, l’inflation comprimée à 2% et le taux de chômage réduit à 8% à l’horizon 2016. Le gouvernement reviendra de manière progressive à un niveau de déficit budgétaire de 3%. Il compte y arriver par une nouvelle gestion des finances publiques et la rationalisation des dépenses. La politique publique d’achats sera revue pour mieux maîtriser les dépenses. «Mais cela n’affectera pas les efforts de l’Etat dans l’investissement public, qui soutient la croissance et la création d’emplois», dira Benkirane.
Pour améliorer les ressources financières, Abdelillah Benkirane mise sur la réforme de la fiscalité, mais sans fournir d’orientations sur le type d’impôt qui sera concerné: l’IR, l’IS, la TVA… Il se contentera d’annoncer que le chantier se fera dans le cadre de l’égalité devant l’impôt et en fonction des capacités contributives des citoyens. L’intégration du secteur informel et l’élargissement de l’assiette seront au menu. L’Etat prévoit de multiplier les efforts pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.
Le programme souffre de faiblesses en l’absence de mesures concrètes, d’objectifs et d’engagements chiffrés. Par contre, sur l’infrastructure immatérielle, le chef du gouvernement a été prolixe. Pour lui, la gouvernance est la clé de voûte. D’ailleurs, la formule qui consiste à lier la responsabilité à la reddition des comptes a été citée à maintes reprises. Si le gouvernement compte moderniser l’Administration en lui donnant les moyens, il est déterminé à lutter contre la corruption et la prévarication dans la gestion de la chose publique. Ainsi, le programme compte conforter les instances de contrôle et d’audit et mettre en oeuvre les recommandations de leurs rapports. Cela se fera à travers le renforcement de l’Inspection générale des finances (IGF) et l’activation du rôle des inspections générales des ministères.
L’anti-corruption se fera également via la mise à niveau de la législation de la protection des deniers publics et la lutte contre l’enrichissement illicite. Benkirane compte mettre en place une charte nationale de lutte contre la prévarication tout en développant le cadre juridique lié à la déclaration du patrimoine. Pour mener ce chantier, il veut impliquer l’ensemble de la population, notamment en nouant des partenariats entre les secteurs public et privé mais aussi les associations de la société civile.
Pour lutter contre l’économie de rente et limiter les monopoles et les dérogations, le gouvernement s’appuiera sur des programmes de contractualisation et des cahiers de charges. Ainsi, les agréments dans les carrières, le transport, la pêche ou la distribution des produits de base seront remplacés par des cahiers de charges qui fixeront les conditions d’exploitation, dans le cadre de l’égalité des chances. D’un autre côté, le gouvernement s’engage à améliorer l’environnement des affaires et à approfondir les mécanismes de la gestion décentralisée de l’investissement. Cela se fera à travers la modernisation du cadre juridique pour permettre aux CRI de jouer un rôle central dans la promotion de l’économie régionale.
Mohamed CHAOUI
Édition N° 3703 du 2012/01/20
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