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Surendettés les Marocains ? Non, disent les chiffres
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Surendettés les Marocains ? Non, disent les chiffres
L’endettement des ménages représente à peine 28% du PIB contre 70% en France et plus de 100% aux Etats-Unis. Hors prêts fogarim, 456 000 DH en moyenne par crédit logement. 70% des prêts sont à taux fixe.
Quelle relation les Marocains ont-ils avec le crédit ? Empruntent-ils plus ou moins qu’auparavant ? Quels montants sollicitent-ils et sur quelles durées ? Et quelles sont les régions du Maroc où on emprunte le plus ? Consciente qu’une augmentation mal maîtrisée de l’endettement des ménages peut accroître leur vulnérabilité à tout choc défavorable et menacer la stabilité financière du Royaume, Bank Al-Maghrib tente d’apporter régulièrement des réponses à ces questions. Elle suit de très près l’évolution des différents indicateurs du crédit accordé aux particuliers, et, actuellement, on peut dire que le recours des Marocains au crédit reste maîtrisé et motivé essentiellement par l’accès à la propriété.
Les crédit aux ménages représentent 33% de l’encours total des prêts
Globalement, l’endettement des ménages (crédits contractés aussi bien auprès des banques que des sociétés de crédit à la consommation) totalisait près de 216 milliards de DH à fin 2010 (l’encours avoisine les 230 milliards à fin septembre 2011). Il marque une hausse importante par rapport à 2009 (+9%), mais la tendance est à la décélération depuis 2007, année au cours de laquelle la progression avait dépassé 30%.
L’encours des crédits accordés aux particuliers représente 33% de l’ensemble des financements distribués par les établissements de crédit, un poids sans changement depuis 2008. Près de 80% de l’encours des crédits aux particuliers est assuré par les banques, étant donné que 60% sont constitués de prêts immobiliers.
Seuls 67 000 ménages ont pris un crédit immobilier en 2010
Si 216 milliards de DH peut sembler un montant important, cet encours ne représente que 28% du PIB. L’endettement des ménages marocains reste donc contenu, sachant qu’en France ce taux est à plus de 70% et il dépasse les 100% aux Etats-Unis.
Comme précisé ci-dessus, le crédit à l’habitat est la principale composante de l’endettement des ménages (voir article en page II pour le crédit à la consommation). Son encours sain s’est élevé à 124 milliards de DH à fin 2010, marquant une progression de 13,2% contre 12,2% en 2009. Il représente 16% du PIB, soit un point de plus qu’en 2009. La part des crédits encouragés par l’Etat à travers ses différents fonds de garantie (Fogarim, Fogaloge...) reste stable et limitée à près de 22%. Cela dit, en 2010, sur les 26 milliards de DH de crédits logements nouvellement distribués (en légère hausse de 1%), seuls 12% ont porté sur des crédits garantis par l’Etat.
Si l’encours à l’habitat a crû de 9% en 2010 et la production de nouveaux crédits s’est maintenue par rapport à 2009, le nombre de nouveaux bénéficiaires de prêts a, lui, reculé et cela dure depuis 2007. En effet, seuls 67 000 clients ont souscrit à des crédits logement en 2010, soit une baisse de 4% par rapport à 2009. En 2007, le nombre de bénéficiaires approchait les 100 000 DH. Et c’est aussi bien les crédits garantis (-7%) que les crédits libres (-3%) qui ont reculé.
Ainsi, si l’encours continue à progresser, c’est parce que les montants accordés sont plus importants, consécutivement à l’augmentation des prix des biens immobiliers. Le montant moyen du prêt à l’habitat est passé de 365 000 DH en 2009 à 390 000 DH en 2010, soit une hausse de 6,8%. Pour les prêts encouragés par l’Etat, le montant moyen a gagné 18 000 DH pour s’établir à 187 000 DH. Alors que celui des prêts libres s’est apprécié de 22 000 DH pour s’élever à 456 000 DH.
55% de l’encours sont concentrés sur Casa et Rabat
Par ailleurs, et confirmant la tendance observée depuis plusieurs années, la distribution de crédits à l’habitat est relativement concentrée dans les régions de Casablanca et Rabat qui représentent 55% de l’encours. Marrakech pèse 8% et Tanger-Tétouan 7%, régions suivies du Souss (6%), Fès (5%) et Meknès (5%).
Pour ce qui est des conditions de financement, même si ces dernières ont marqué une légère hausse en 2009, suite au relèvement fin 2008 du taux directeur de Bank Al-Maghrib, elles restent néanmoins favorables. En 2005, seuls 13% des prêts étaient accordés à des taux inférieurs à 6%. En 2010, cette proportion est passée à 58%. Les crédits à taux supérieur à 12% ont totalement disparu alors que les taux compris entre 8% et 12% ne pèsent plus que 5%, sachant qu’ils représentaient 37% en 2005. Seuls les taux compris entre 6% et 8%, relatifs à des crédits relativement anciens et toujours pas remboursés, résistent, avec une part de 37% en 2010 contre 40% en 2005.
Cette baisse des taux appliqués aux crédits à l’habitat s’est accompagnée par un allongement des durées de remboursement. En effet, seuls 17% des crédits étaient contractés sur une durée supérieure à 20 ans en 2005. Cinq ans après, cette proportion est passée à 39%. Pour les durées comprises entre 10 et 20 ans, la part des crédits est passée de 58% à 40%. Et s’agissant des durées inférieures à 10 ans, leur part est passée de 26% à 21%.
Malgré des conditions de financement plus favorables, les Marocains restent prudents quand il s’agit de contracter un crédit immobilier. En 2010, 70% de l’encours étaient assortis de taux fixe, sachant que la production de nouveaux crédits de l’année a été à 84% réalisée à taux fixe. En 2007, le taux variable représentait la moitié de l’encours des crédits à l’habitat. Avec la légère hausse connue depuis, et craignant une tendance lourde, les ménages marocains ont privilégié la prudence.
Souhaïl Nhaïli.
2011-11-29
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