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Rajeunir les parlementaires, oui… mais à quel prix ?

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Rajeunir les parlementaires, oui… mais à quel prix ? Empty Rajeunir les parlementaires, oui… mais à quel prix ?

Message par Admin Lun 21 Nov - 12:59

5 392 personnes se présentent aux législatives. Ils représentent 31 partis. Ministres, membres des bureaux politiques, anciens députés, présidents de communes restent toutefois dans la course.

Rajeunir les parlementaires, oui… mais à quel prix ? Rajeun11

Rénover et rajeunir. C’est le leitmotiv des élections du 25 novembre. De nouvelles têtes donc, mais surtout des têtes bien pleines, assure-t-on haut et fort. Les partis politiques rivalisent à qui présenterait le plus grand nombre de «novices» en pratiques parlementaires, et surtout le plus grand nombre de diplômés. Dans cette course aux «nouvelle élites», l’USFP affirme être, de loin, le premier. «L’USFP se positionne le premier, au niveau du renouvellement des élites locales, avec 82% de têtes de liste n’ayant jamais participé à une compétition législative. Pas plus de 18% des têtes de listes sont d’anciens parlementaires. Le parti présente des candidats têtes de liste dont 80% ont des diplômes universitaires», s’enorgueillit-on de source autorisée chez le parti de la rose. Les socialistes ne sont pas les seuls. Tous les grands partis politiques se sont adonnés à cet exercice de renouvellement de leurs listes de candidatures. L’Istiqlal présente 56% de nouvelles figures politiques pour mener le combat électoral : 59% des candidats têtes de liste du parti sont des universitaires et 35% ont moins de 40 ans. Le PAM fait mieux : 70% de ses têtes de liste tentent leur première expérience législative, 60% d’entre eux ont un diplôme universitaire et 14% ont moins de 40 ans. On retrouve presque les mêmes performances chez les islamistes du PJD. Le parti de la lampe aligne 72,6% de nouveaux candidats pour les têtes de liste. Ils sont dans leur écrasante majorité titulaires d’un diplôme universitaire (93,5% ont une licence et plus, 23,4% sont titulaires d’un doctorat). Dans cette quête de nouvelles têtes, le RNI n’est pas loin du peloton de tête. 67% des mandataires des listes du parti se présentent pour la première fois aux élections législatives. Un mandataire de liste RNI sur deux a suivi une formation supérieure.

Trop de nouveaux parlementaires peut-il nuire au rendement du Parlement ?

Le MP, le PPS ou encore l’UC réalisent des performances égales sinon légèrement supérieures. Globalement, et selon des statistiques communiquées par le ministère de l’intérieur, 87,57% des têtes de liste présentés par les 31 partis politiques en lice se présentent pour la première fois, soit 1 354 parmi les 1 546 candidats dont les listes ont été retenues par les services locaux du ministère de l’intérieur. Attention toutefois, ces chiffres ne concernent que les têtes de liste, car un parti peut présenter plusieurs candidats dans une seule liste. En somme, le nombre total de candidats aux législatives du 25 novembre sera de 5 392. Mais, globalement, les têtes de liste étant les mieux placées pour gagner, les partis semblent avoir compris le message du rajeunissement. Côté renouvellement des candidats, 87,57% tentent l’expérience pour la première fois, côté rajeunissement des élites parlementaires, 36,03% ont moins de 45 ans. Pour ce qui est des compétences, 59,43% des mandataires de listes électorales ont un niveau universitaire. C’est clair, les partis ont rempli leur part du contrat, la balle est dans le camp des électeurs.
Question : et si les futurs parlementaires étaient, dans leur écrasante majorité, des novices ? «Il y a effectivement ce risque de se retrouver devant un Parlement peuplé de non-initiés. Cela supposera quelques difficultés au début, mais c’est là qu’entre en jeu la mission d’encadrement des partis politiques», observe Tarik Tlaty, professeur de sciences politiques à l’université Hassan II. Mohamed Ouzzine, «nouveau» candidat MP, craint, lui, que la plupart des partis politiques «n’aient pas raisonné en terme d’efficacité et de rendement, mais plutôt en terme d’image et de relooking de façade». Pour le Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères sortant, «le renouvellement et le rajeunissement des élites sont une bonne chose, mais il ne faut pas aller trop vite. Car le travail au Parlement, que ce soit en commissions ou lors des questions orales, exige un certain savoir-faire et une connaissance de normes et de règles de base». Le politologue Tarik Tlaty craint, lui, qu’«au delà de cette volonté des partis politiques de présenter de nouveaux visages et de réconcilier le citoyen avec la chose politique, on ne soit dans la pure approche qui consiste à redorer le blason des partis». Le renouvellement des élites, ajoute le politologue, «serait bien vu lorsque les partis présentent de nouvelles figures compétentes et formées politiquement au sein même de leurs partis. Or, à première vue, ce qui préoccupe ces derniers, pas tous, bien sûr, c’est de donner d’eux une image de formation qui accompagne le changement». Faut-il pour autant s’alarmer ? «ll faut d’abord préciser qu’il est difficile de prévoir le comportement électoral des Marocains. Les électeurs ont l’habitude de voter pour les personnes et non les programmes», souligne Tarik Tlaty. Ce qui laisse entendre qu’un grand nombre des élus pourrait bien être choisi parmi les 12% qui sont vétérans.

Seuls huit partis couvrent 80 circonscriptions ou plus

C’est sans doute pour cette raison qu’aucune formation ne s’est risquée à mettre tous ses espoirs dans son seul programme électoral et sa volonté affichée de promouvoir de nouvelles élites. Elles n’ont pas renoncé non plus aux valeurs sûres capables de remporter leurs sièges. C’est ainsi par exemple que le RNI aligne parmi ses têtes de liste 28 anciens parlementaires, le PJD 29, l’Istiqlal une quarantaine, dont 11 membres de son comité exécutif, l’USFP présente, outre les anciens parlementaires, 14 membres de son bureau politique Quant au PPS, il fait plutôt recours aux présidents de communes, des notables en somme, pour réaliser un score sans précédent. Il en présente une trentaine.
Parfois, tous les moyens sont bons pour convaincre. Certains partis comptent sur des vedettes du sport, du cinéma ou de la culture pour glaner le plus grand nombre de voix. C’est ainsi que l’acteur Yassine Ahajjam figure sur la liste nationale du PJD, la chanteuse amazigh Fatima Chahou (Tabaâmrant) sur celle du RNI, le présentateur télé Khalid Adnoun sur celle du PAM et le compositeur Ahmed Alaoui sur une liste locale, à Rabat, du PPS. L’ancien joueur wydadi, Redouane Allali, est candidat, lui, mais en seconde position, à Casablanca sur une liste du Parti socialiste de Bouzoubaâ.
Autre exemple, le PER présente une liste à Casablanca ou figurent, en tête de liste et en deuxième position, deux candidats non-voyants. Le PAM joue également sur cette fibre. Sa liste à Jerada est conduite par une femme handicapée motrice.
Pour le reste, on retrouve les mêmes figures parlementaires auxquelles les Marocains se sont habitués après tant d’années dans l’hémicycle. C’est ainsi qu’il est fort probable que l’on y retrouve de nouveau les socialistes, Abdelwahed Radi, Ahmed Zaïdi, Habib El Malki, Driss Lachgar, entre autres. Ce sera également le cas des Istiqlaliens, Hamid Chabat, qui se présente cette année en famille : sa femme étant en 5e position sur la liste nationale du parti et l’un de ses fils est deuxième de liste à Taza. Toujours chez l’Istiqlal, il y a les ministres Yasmina Badou et Karim Ghellab, les juristes Noureddine Moudiane et Abdelwahed El Ansari, l’ancien ministre Bouamer Taghouane et le transfuge haraki Omar Sentissi. Les figures de proue du PJD n’auraient certainement pas de grande difficulté à remporter un 3e ou 4e mandat pour quelques-uns. C’est le cas notamment pour Abdelilah Benkirane, Saadeddine El Othmani, les économistes Najib Boulif et Lahcen Daoudi, Abdellah Bouanou, Elhabib Choubani ou encore le syndicaliste Mohamed Yatime et le président du conseil de la ville de Kénitra, Abdelaziz Rebbah. Le PAM, lui, ne renonce pas non plus à des valeurs sûres comme Ahmed Touhami, Fatiha Elayadi, Rahhou El Hilaâ, le transfuge du PPS, Tahar Chakir, ancien dirigeant du PND, ou encore Mohamed Boudra et Abdennacer Ahssissen.
Le RNI compte, lui aussi, des candidats capables non seulement de remporter leurs sièges mais aussi de garantir une qualité de travail pour le futur groupe parlementaire. Abdelaziz Alaoui Hafidi, Rachid Talbi Alami, Mohamed Bouhdoud, Ouadie Benabdellah, Mustpaha Mansouri, Noureddine Lazrek, Chafik Rachadi, Amar Cheikh, le transfuge de l’Istiqlal, entre autres, font partie de cette catégorie. Ses ministres sortants seront d’un tout aussi grand appui. C’est le cas de Salaheddine Mezouar, Aziz Akhannouch, Anis Birou et Mohamed Abbou.
Enfin, côté couverture des localités, encore une fois, seuls huit partis politiques sortent du lot. Ils sont arrivés à couvrir plus de 80 circonscriptions sur 92. L’Istiqlal a couvert les 92, l’USFP et le PJD, 91 chacun, le PPS, 88, le RNI, 86, le PAM, 81, et le FFD, 80. Ceux qui en ont couvert plus de la moitié sont au nombre de 14. L’Istiqlal est le seul à avoir présenté des candidats dans la totalité des circonscriptions.

Chiffres : Moins de candidats qu’en 2007… pour plus de sièges à pourvoir
Concrètement, ce sont 5 392 candidats qui se présentent sur les listes locales pour briguer 305 sièges, alors que pour les 90 sièges de la liste nationale, les partis politiques alignent 1 710 candidats dont 1 140 femmes et 570 jeunes inscrits sur les 19 listes en lice. Nous sommes légèrement en-dessous des chiffres des dernières élections de 2007. Les 33 partis politiques qui s’étaient présentés à ces élections ont présenté 6 691 candidats pour les 325 sièges à pourvoir, soit un peu plus de 20 candidats par siège. 1 870 listes électorales concouraient dans 95 circonscriptions prévues pour ces élections, soit un peu plus de 19 listes par circonscription. Cette moyenne est tombée à 17 pour les élections du 25 novembre, soit 1 546 listes pour les 92 circonscriptions que compte le nouveau découpage électoral. Les comparaisons s’arrêtent à ce niveau. Car, et c’est une donne sur laquelle tout le monde est d’accord, les circonstances, les enjeux, les attentes et la conjoncture sont loin d’être les mêmes pour les deux échéances.

Tahar Abou El Farah
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