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Crédit conso : quelle durée choisir pour ne pas trop payer
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Crédit conso : quelle durée choisir pour ne pas trop payer
Entre une durée de remboursement de 48 et 24 mois, le coût global en intérêts d’un crédit conso diminue de 50% mais la mensualité augmente de près de 80%. Privilégiez les très courtes durées pour de petits emprunts et les durées plus longues pour des crédits lourds.
C ’est devenu une habitude. L’exacerbation de la concurrence a poussé, ces dernières années, les sociétés de crédit à la consommation à orienter les clients vers des formules à durée de remboursement et montant fixés à l’avance sous forme de packs préférentiels. Pour cela, elles leur accordent des taux bonifiés allant de 8 à 10% toutes taxes comprises (TTC), sachant que le taux peut actuellement atteindre les 14%, et qu’il se situe à une moyenne de 11% (HT). Par exemple, Wafasalaf propose une formule de prêt personnel de 17 000 DH sur une durée de 45 mois, assortie d’une mensualité de 450 DH (soit un taux d’intérêt d’environ 8% TTC). Vivalis, filiale du groupe Banque Populaire, aligne trois formules préférentielles de financement, de 10 000 DH à 20 000 DH, à rembourser sur 24 à 48 mois avec un taux d’intérêt de 10% TTC. Salafin offre quant à elle un crédit de 10 000 DH sur 24 mois, donnant lieu à une mensualité de 463 DH, soit 10% d’intérêt également.
Au vu des promotions qu’elles proposent, les sociétés de crédit encouragent leurs clients à emprunter des montants qui restent inférieurs à la moyenne, celle-ci étant, selon l’Association professionnelle des sociétés de financement (Apsf), de 26 000 DH. Elles les encouragent également à contracter ces crédits sur des durées intermédiaires, voire courtes, sachant que la durée d’un crédit conso peut aller actuellement jusqu’à 7 ans (84 mois).
S’agit-il des formules les plus avantageuses pour la clientèle ? Certes, un prêt à la consommation d’une courte durée permet de bénéficier d’un taux d’intérêt plus bas, en raison, d’abord, des remises de taux ciblant de plus en plus ces dernières maturités, mais aussi, et plus généralement, de par le fait que plus la durée de remboursement diminue plus le taux d’intérêt diminue aussi.
Les durées courtes sont généralement assorties de taux plus bas
Mais se concentrer sur le seul avantage du taux n’est pas toujours une bonne opération. Car, après tout, «une réduction de taux de 100 points de base (1%) concédée par un opérateur se traduit par un gain de tout juste quelques dirhams pour le client», comme le rappellent les consultants du cabinet BFive Consulting dans une récente étude sur le secteur du crédit à la consommation, réalisée pour le compte du Conseil de la concurrence. Les experts notent d’ailleurs que «le taux d’intérêt exerce toujours un impact psychologique sur les clients, et les grands opérateurs continuent d’exploiter ce filon».
Une démarche plus avertie consisterait à jouer également sur la durée du crédit dont l’impact est non négligeable. Dans quelle mesure au juste ?
Considérons un emprunt de 10 000 DH et un taux d’intérêt de 11% TTC. Le client peut faire diminuer la charge totale en intérêts de son prêt de plus de 50% s’il opte pour une durée de remboursement de 24 mois au lieu de 48 mois (1 310 DH vs 2 664 DH). Mais en contrepartie, il doit concéder une augmentation de près de 80% de sa mensualité, qui est portée de 264 DH à 471 DH.
On se doute bien qu’un tel enchérissement de la mensualité reste supportable pour des montants de crédit relativement réduits, mais il en est tout autrement pour des prêts plus conséquents. Ainsi, en empruntant 50 000 DH, toujours au taux de 11%, le client peut réduire le coût global en intérêts de son prêt de 13 320 DH, à 6 540 DH, s’il opte pour une durée de remboursement de 24 mois au lieu de 48 mois, ce qui est considérable. En revanche, l’augmentation de la mensualité est tout aussi considérable puisqu’au lieu de supporter 1 320 DH, il devra rembourser près du double, soit 2 360 DH.
En résumé, pour une personne qui a comme souci majeur de réduire le niveau de sa mensualité, surtout si le montant contracté est important, le rallongement de la durée de l’emprunt peut être d’un grand secours. En revanche, le coût global de son crédit augmente sensiblement.
Par contre, les durées plus courtes sont les plus indiquées pour les petits montants, sachant que, d’une part, les taux appliqués sont généralement plus bas, et, d’autre part, les mensualités ressortent malgré leur augmentation à des niveaux supportables.
Précisons enfin que les charges annexes du prêt, autrement dit les frais d’assurances et d’étude de dossier, sont aussi de nature à changer selon les paramètres du crédit. En effet, les frais d’assurance ont plutôt tendance à augmenter avec le rallongement de la durée de crédit. Chez Salafin, par exemple, l’assurance pour un crédit de 50 000 DH passe du simple au double, soit de 300 à 600 DH, selon que la durée de remboursement choisie est de 24 ou 48 mois. Par contre, les frais de dossier, qui peuvent être fixes ou fonction du montant contracté, ont tendance à être plus élevés pour les durées plus courtes. Chez Wafasalaf, par exemple, les frais de dossier d’un crédit sur 45 mois se montent à 374 DH contre 350 DH pour les durées plus longues.
Réda Harmak.
2011-10-06
C ’est devenu une habitude. L’exacerbation de la concurrence a poussé, ces dernières années, les sociétés de crédit à la consommation à orienter les clients vers des formules à durée de remboursement et montant fixés à l’avance sous forme de packs préférentiels. Pour cela, elles leur accordent des taux bonifiés allant de 8 à 10% toutes taxes comprises (TTC), sachant que le taux peut actuellement atteindre les 14%, et qu’il se situe à une moyenne de 11% (HT). Par exemple, Wafasalaf propose une formule de prêt personnel de 17 000 DH sur une durée de 45 mois, assortie d’une mensualité de 450 DH (soit un taux d’intérêt d’environ 8% TTC). Vivalis, filiale du groupe Banque Populaire, aligne trois formules préférentielles de financement, de 10 000 DH à 20 000 DH, à rembourser sur 24 à 48 mois avec un taux d’intérêt de 10% TTC. Salafin offre quant à elle un crédit de 10 000 DH sur 24 mois, donnant lieu à une mensualité de 463 DH, soit 10% d’intérêt également.
Au vu des promotions qu’elles proposent, les sociétés de crédit encouragent leurs clients à emprunter des montants qui restent inférieurs à la moyenne, celle-ci étant, selon l’Association professionnelle des sociétés de financement (Apsf), de 26 000 DH. Elles les encouragent également à contracter ces crédits sur des durées intermédiaires, voire courtes, sachant que la durée d’un crédit conso peut aller actuellement jusqu’à 7 ans (84 mois).
S’agit-il des formules les plus avantageuses pour la clientèle ? Certes, un prêt à la consommation d’une courte durée permet de bénéficier d’un taux d’intérêt plus bas, en raison, d’abord, des remises de taux ciblant de plus en plus ces dernières maturités, mais aussi, et plus généralement, de par le fait que plus la durée de remboursement diminue plus le taux d’intérêt diminue aussi.
Les durées courtes sont généralement assorties de taux plus bas
Mais se concentrer sur le seul avantage du taux n’est pas toujours une bonne opération. Car, après tout, «une réduction de taux de 100 points de base (1%) concédée par un opérateur se traduit par un gain de tout juste quelques dirhams pour le client», comme le rappellent les consultants du cabinet BFive Consulting dans une récente étude sur le secteur du crédit à la consommation, réalisée pour le compte du Conseil de la concurrence. Les experts notent d’ailleurs que «le taux d’intérêt exerce toujours un impact psychologique sur les clients, et les grands opérateurs continuent d’exploiter ce filon».
Une démarche plus avertie consisterait à jouer également sur la durée du crédit dont l’impact est non négligeable. Dans quelle mesure au juste ?
Considérons un emprunt de 10 000 DH et un taux d’intérêt de 11% TTC. Le client peut faire diminuer la charge totale en intérêts de son prêt de plus de 50% s’il opte pour une durée de remboursement de 24 mois au lieu de 48 mois (1 310 DH vs 2 664 DH). Mais en contrepartie, il doit concéder une augmentation de près de 80% de sa mensualité, qui est portée de 264 DH à 471 DH.
On se doute bien qu’un tel enchérissement de la mensualité reste supportable pour des montants de crédit relativement réduits, mais il en est tout autrement pour des prêts plus conséquents. Ainsi, en empruntant 50 000 DH, toujours au taux de 11%, le client peut réduire le coût global en intérêts de son prêt de 13 320 DH, à 6 540 DH, s’il opte pour une durée de remboursement de 24 mois au lieu de 48 mois, ce qui est considérable. En revanche, l’augmentation de la mensualité est tout aussi considérable puisqu’au lieu de supporter 1 320 DH, il devra rembourser près du double, soit 2 360 DH.
En résumé, pour une personne qui a comme souci majeur de réduire le niveau de sa mensualité, surtout si le montant contracté est important, le rallongement de la durée de l’emprunt peut être d’un grand secours. En revanche, le coût global de son crédit augmente sensiblement.
Par contre, les durées plus courtes sont les plus indiquées pour les petits montants, sachant que, d’une part, les taux appliqués sont généralement plus bas, et, d’autre part, les mensualités ressortent malgré leur augmentation à des niveaux supportables.
Précisons enfin que les charges annexes du prêt, autrement dit les frais d’assurances et d’étude de dossier, sont aussi de nature à changer selon les paramètres du crédit. En effet, les frais d’assurance ont plutôt tendance à augmenter avec le rallongement de la durée de crédit. Chez Salafin, par exemple, l’assurance pour un crédit de 50 000 DH passe du simple au double, soit de 300 à 600 DH, selon que la durée de remboursement choisie est de 24 ou 48 mois. Par contre, les frais de dossier, qui peuvent être fixes ou fonction du montant contracté, ont tendance à être plus élevés pour les durées plus courtes. Chez Wafasalaf, par exemple, les frais de dossier d’un crédit sur 45 mois se montent à 374 DH contre 350 DH pour les durées plus longues.
Réda Harmak.
2011-10-06
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