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Intoxication alimentaire : la vigilance s’impose

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      Intoxication alimentaire : la vigilance s’impose Empty Intoxication alimentaire : la vigilance s’impose

Message par Admin Lun 8 Avr - 13:31


Abattage clandestin, produits périmés, manque d’hygiène… le consommateur doit être très attentif aux produits qu’il consomme.


      Intoxication alimentaire : la vigilance s’impose Imager11
Ce sont les municipalités qui octroient l’autorisation administrative et ne font référence à l’autorisation technique qui relève de l’ONSSA que rarement.

Personne n’est à l’abri d’une intoxication alimentaire et ce ne sont pas les derniers faits-divers relatés par la presse qui vont nous rassurer. Entre des étudiants hospitalisés à Kénitra et des cadavres de chiens retrouvés dans le coffre d’une voiture à Casablanca, on ne sait plus où donner de la tête.
Surtout lorsqu’on sait que, dans le cas des étudiants de l’Université Ibn Tofail de Kénitra, il ne s’agit pas de 49 cas comme déjà cités, mais pas moins de 1 700 étudiants selon l’Union nationale des étudiants marocains (UNEM). «Les chiffres publiés dans la presse ne concernent que les premiers cas de cette affaire.

Au final ce sont 1 700 étudiants qui ont été hospitalisés pour intoxication alimentaire après avoir pris le repas du soir au restaurant universitaire récemment ouvert», affirme Mourad Chmarkh, secrétaire général de l’UNEM, qui précise que certains étudiants ont été lourdement touchés et qu’ils ont effectué plusieurs allers-retours à l’hôpital. Au moment des faits, une commission médicale a été dépêchée sur les lieux pour prendre des échantillons des repas consommés pour analyse, mais l’UNEM dénonce une absence d’enquête. «Aucune enquête n’a été ouverte pour connaître les causes de cette intoxication. Les responsables de l’université ont prétendu que cette dernière a été due au matériel neuf ! Et on doute qu’ils veuillent boucler l’affaire», souligne Chmarkh. Et d’ajouter : «En plus, il n’y a eu aucun suivi sanitaire des étudiants. C’est pour dénoncer ces manquements que nous avons organisé un sit-in».

Ce cas d’intoxication enregistré à Kénitra a également révolté la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC). «Le cas de Kénitra n’est que la partie visible de l’iceberg. Il y a lieu de signaler que le restaurant a ouvert ses portes sans que l’autorité de contrôle : l’ONSSA (Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires) en soit informé. Et la société gestionnaire n’est point rôdée à ces nouveaux locaux qui offrent tous les moyens techniques et culinaires pour faire des menus sains», indique Bouazza Kherrati, président de la FMDC.

Toutefois, ce n’est pas seulement dans les restaurants universitaires qu’on risque de se faire intoxiquer et ce ne sont pas les lois qui manquent, mais plutôt leur application qui fait défaut. «En matière d’arsenal juridique, le Maroc s’est toujours intéressé à protéger le consommateur depuis 1915. Il a fait du diagnostic d’une intoxication alimentaire une déclaration obligatoire (décret 1960) par tout médecin l’ayant diagnostiqué. Or, combien de déclarations passent inaperçues ou sous silence ? En plus, les intoxications hors milieu universitaire ne sont jamais déclarées et la vente des médicaments inhérents aux intoxications alimentaires au niveau des officines pourrait bien nous donner une image plus près de la réalité (nonobstant l’usage du thym).

Et, on se trouve officiellement avec des statistiques biaisées laissant le champ libre au foisonnement de snacks, de traiteurs et de restaurants collectifs ou privés. Ces établissements sont rarement contrôlés et le système HACCP (laboratoire spécialisé en conseil et formation en hygiène et alimentation) est complètement ignoré par leurs tenanciers», explique Kherrati. Et de poursuivre : «En fait, la protection devrait débuter à la ferme et continuer le long du processus de fabrication jusqu’à la table du consommateur en se référant à l’adage “de la fourche à la fourchette”. Malheureusement, si certains secteurs sont en train d’évoluer positivement (aviculture, viandes rouges et halieutique) au niveau de la production, les autres maillons de la chaîne (transport, vente, restauration, etc.) trainent encore et constituent le véritable danger pour le consommateur et rendent caducs tous les efforts de mise à niveau entrepris à l’amont. Il suffit de jeter un coup d’œil dans les marchés et les souks pour s’en rendre compte.

C’est pour cela que la FMDC concentre tous ses efforts sur la sensibilisation du consommateur. En effet, c’est à lui de s’abstenir de l’achat des produits étalés sur les trottoirs et ne respectant pas les conditions d’hygiène au niveau de certains points de vente». Autre souci au niveau de la restauration collective : l’octroi des autorisations et la préparation des cahiers des charges d’achat des matières premières ou de cession pour une gestion déléguée. «Actuellement, ce sont les municipalités qui octroient l’autorisation administrative et ne font référence à l’autorisation technique qui relève de l’ONSSA que rarement. Cette situation ne facilite en rien le contrôle par les services compétents qui doivent veiller à la bonne marche du restaurant», souligne Kherrati. Toutefois, le consommateur n’est pas condamné aux intoxications alimentaires. Il lui suffit de prendre quelques précautions en achetant ses produits. «Pour éviter les intoxications alimentaires, il faut acheter des produits sains, c’est-à- dire ayant été contrôlés par les services techniques (estampillage, étiquetages, etc.), et respecter le temps et les conditions nécessaires pour qu’un aliment reste constamment à une température qui ne permettra pas aux bactéries de se multiplier.

Dans les grandes surfaces, le consommateur doit acheter les produits facilement altérables en dernier lieu et les emballer tous ensemble pour qu’ils se gardent au frais les uns les autres», précise le président de la FMDC, qui conseille en cas d’intoxication alimentaire de se faire soigner en urgence et demander au médecin soignant le certificat médical qui prouvera l’intoxication. Et de déposer ensuite une plainte au niveau du caïdat ou du commissariat de police et recourir à une association de consommateur pour être assisté.
«Automatiquement, le responsable de l’autorité saisit les services concernés qui se déplacent en commission sur le lieu déclaré pour effectuer les investigations nécessaires. Pour les restaurants collectifs, il leur est demandé la présentation du repas témoin sur lequel se feront les analyses complémentaires», affirme Kherrati.

Bilan de l’ONSSA 2012

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) effectue des contrôles réguliers au niveau des produits végétaux, ainsi que des denrées animales et d’origine animale. D’ailleurs en 2012, l’ONSSA a contrôlé plus de 99 000 tonnes de viandes blanches, dont 229 ont été saisies, ainsi que 228 711 tonnes de viandes rouges et en a saisi 1 366 tonnes.
Le Contrôle sanitaire des produits de la pêche a, quant à lui, concerné plus de 544 000 tonnes de produits de la pêche et la saisie de 10 552 tonnes de produits impropres à la consommation.
En matière de contrôle sanitaire et de conformité des produits alimentaires d’origine végétale et de contrôle de la qualité des intrants agricoles, les inspecteurs de l’ONSSA ont effectué 4 190 sorties au niveau du marché local. Ces sorties ont abouti à 9 896 PV de prélèvements d’échantillons établis et ont été également établis 939 PV de constatations directes, 1 309 recherches spéciales, et saisis 299 PV.

Repères
La plupart des étudiants hospitalisés pour intoxication alimentaire ont quitté l’hôpital après avoir subi un lavage d’estomac, puisque leurs cas ne présentaient aucune gravité.
Le cas des 37 cadavres de chiens découverts dans le coffre d’une voiture et destinés à la consommation a été démenti par une chaîne nationale qui a cité une source policière. Affaire à suivre.


Hafsa Sakhi
      Intoxication alimentaire : la vigilance s’impose Lemati11 Publié le : 7 Avril 2013 -
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