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Gouvernement Benkirane assume son rôle, mais sans excès
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Gouvernement Benkirane assume son rôle, mais sans excès
-Il a fait preuve de modération dans l’exercice de ses compétences
-Le plus dur reste à venir: garder une équipe soudée et productive
C’est l’un des plus grands apports de la nouvelle Constitution. Le renforcement des attributions du chef du gouvernement constitue l’un des leviers pour la consécration du nouveau référentiel de gouvernance politique basé sur la reddition des comptes. Mais au-delà de l’arsenal juridique, c’est sa capacité à s’approprier ses nouvelles compétences qui devra favoriser une mise en œuvre saine de la loi suprême.
Celle-ci a instauré une répartition claire des pouvoirs du chef du gouvernement et ceux du Roi. Depuis sa désignation par le Souverain, Benkirane a fait preuve de modération dans l’appropriation de ses compétences constitutionnelles. Il a évité tout excès dans l’exercice de ses nouvelles compétences, notamment en matière de formation du gouvernement. Comme il l’a précisé à plusieurs reprises, il s’est inscrit dans une «approche participative». S’il a pu replacer dans le champ partisan quelques ministères de souveraineté, comme l’Intérieur ou les Affaires étrangères, il a néanmoins laissé le soin au Souverain de choisir les ministres qui seront chargés de la gestion de certains domaines comme les Affaires islamiques ou la Défense. Benkirane a également laissé la porte ouverte à des technocrates qui ont été sollicités pour occuper des postes dans des départements stratégiques. Une grande partie du gouvernement Benkirane fait face pour la première fois à l’épreuve de la gestion ministérielle. Autant alors s’entourer de fins connaisseurs de ces ministères afin d’éviter les dérapages lors de cette phase transitoire.
Benkirane est toutefois appelé à assumer pleinement son rôle de chef d’orchestre de l’exécutif en conformité avec l’article 89 de la Constitution. Arrivera-t-il à coordonner les actions des ministres politiciens et technocrates? L’un des principaux reproches faits à l’ancien Premier ministre par l’opposition, PJD en tête, est que certains départements auraient échappé à son contrôle. Ce qui se traduisait par une «absence de vision globale pour la politique de développement», comme l’ont souvent déploré les dirigeants du PJD. Au niveau interne, l’une des clauses de la charte des ministres du PJD les oblige à respecter les orientations du chef du gouvernement et lui présenter des rapports réguliers sur l’activité de leurs départements. Les autres ministres adopteront-ils le même modèle? Et dans quelle mesure Benkirane laissera faire, cèdera de ses prérogatives par rapport à des ministres qui lui ont souvent fait barrage dans la course au pouvoir.
Les composantes de la majorité ont certes mis en place une charte définissant les conditions nécessaires pour la réussite de cette expérience. Mais c’est au niveau de la pratique que Benkirane sera appelé à donner du sens à l’une de ses principales attributions figurant au chapitre V de la Constitution relatif au pouvoir exécutif, qui définit ses principales missions. A leur tête la conduite et la coordination de l’action gouvernementale. Benkirane a tenu à rappeler lors de la première réunion du gouvernement, hier, que «le nouvel exécutif doit constituer un bloc unifié, homogène et solide». Voilà pour les intentions…
Quel casting pour les établissements publics?
Benkirane va-t-il procéder au renouvellement des directeurs des établissements publics dès les premiers mois de son mandat? Son parti a souvent critiqué le rendement de ces établissements lorsqu’il était dans l’opposition. Il pointait également la faiblesse du contrôle exercé par l’ancien chef de l’exécutif sur ces établissements. Avec ses nouvelles attributions constitutionnelles, notamment en matière de nomination aux hautes fonctions et de supervision (article 91), sera-t-il en mesure de redresser la barre et dans quels délais?M. A. M.
Édition N° 3694 du 2012/01/06
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